Hello ! Pour mon premier article, j’ai décidé de parler de ce que j’ai découvert être une passion: le voyage. Ça peut paraître banal car tout le monde aime voyager mais je pense que moins de personnes considèrent ce loisir comme vital. Or, c’est mon cas. Et par besoin d’exprimer ce que je ressens en voyageant, et l’impact que ça a sur ma vie, quoi de mieux qu’un premier article ?

Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai seulement ressenti ce besoin de voyager vers mes 16 ans, au lycée. Après avoir voyagé sans ma famille, dans un contexte étudiant où j’ai rencontré d’autres gens de mon âge venant de pleins de cultures différentes, je me suis sentie totalement différente. C’était une expérience incroyable de découverte de soi, d’indépendance, et j’en garde aujourd’hui des amitiés précieuses. Depuis, voyager, élargir mes horizons, sortir de ma zone de confort et surtout, rencontrer du monde, sont devenus des priorités de vie.
J’aimerais aussi clarifier ce que j’entends par voyager. Lorsque je parle avec autant d’émerveillement du voyage, les gens ont tendance à trouver que j’exagère ou que j’idéalise. Et j’ai totalement conscience qu’il ne faut pas idéaliser. Même en voyageant, il y a des couilles, des galères, des moments de blues, et partir loin ne signifie pas que nos problèmes vont disparaître. En revanche, les découvertes, de soi et du monde, la prise de maturité et de conscience et l’authenticité que l’on adopte au fil des jours sont des éléments qui surpassent toute la négativité que l’on peut rencontrer. En fait, cette négativité est essentielle pour atteindre cette conscience de ce que nous apporte le voyage et ses rencontres. Peut-on alors vraiment parler de point négatif dans le voyage ?

Ce qui m’a frappé, lorsque j’ai commencé à voyager sans mes parents et donc à être seule dans un cercle social diversifié et étranger, est la facilité avec laquelle je suis parvenue à m’adapter à ces différentes langues, cultures, mentalités, histoires… En fait, j’ai ressenti une telle liberté que je me suis promis dès la première fois, de ne jamais retomber dans la routine. C’est comme si j’avais découvert un autre univers, une autre façon de vivre. Pourquoi suivre un modèle de soi-disant stabilité qui nous enferme dans une vie sans émotion, sans aventure, où nos critères de félicité se résument au bonheur d’avoir un nouveau téléphone ou d’avoir une place assise dans le bus ? La vie, au sens propre du terme, et toutes les émotions qui la constituent, ce n’est pas ça, pas pour moi en tout cas.
Me retrouver seule au milieu d’inconnus venant d’horizons divers, me fait ressentir une euphorie inexplicable. Les discussions sont ouvertes, franches et sans jugement. L’âge, le métier, la nationalité, n’importent pas: au lieu de ça, on brise les clichés, on apprend des choses utiles, ou non, mais on apprend. Et surtout, on est inspiré. Les parcours de vie sont tellement divers et originaux ! J’ai découvert qu’il n’y avait pas d’excuses pour ne pas voyager. Si tu le veux vraiment, non, ce n’est pas impossible de tout plaquer peu importe ton âge ou ton métier. Si tu le veux vraiment, j’entends. Que ce soit des adolescents de 19 ans partis seuls à l’autre bout du monde pour se trouver ou des adultes de 40 ans avec des métiers à responsabilité qui cherchent l’authenticité, j’ai vu beaucoup de parcours différents. Et tous m’ont inspiré à leur manière, me montrant que si le voyage est ce que je veux, alors je peux le faire n’importe quand.
Étant actuellement étudiante, il est facile de tomber dans la peur et le stress de notre futur, de notre avenir et de réduire nos choix actuels à leurs conséquences dans un futur incertain et lointain. Au final, on oublie de vivre le moment présent et on devient esclave de projets hypothétiques dont on ne sait même pas s’ils sont vraiment ce qu’on désire. J’ai compris pourquoi tant de personnes percevaient le voyage comme un moyen de se découvrir, de trouver sa vocation… J’ai plus appris sur moi en six semaines en Argentine qu’en un an à l’université. Et j’ai aussi compris, ou plutôt accepté, qui j’étais au fond et ce que j’aimais faire. Je ne dis pas que le voyage apporte systématiquement des révélations ou des réponses à toutes nos questions. Certainement pas. Mais il permet de réfléchir sans influence aucune de notre cercle amical, familial, scolaire, qui vient souvent biaiser nos réflexions, car peur d’être jugé, influence des autres… Cette prise de recul que permet le voyage est indispensable pour être en phase avec soi-même et s’accepter sans jugement.
Enfin, voilà un peu ce que j’avais sur le coeur concernant ce que représente le voyage à mes yeux. Ce que je sais, c’est que la vie peut être tellement plus intense et excitante en voyage que je n’arrive plus à m’en passer… J’espère que ça parlera à certains et see you soon pour un nouvel article 🙂

Coucou Je me retrouve tout à fait dans tes propos- sauf peut-être la nécessité, à voir à mon retour. Je me sens aussi plus libre dans mes réflexions et mes actions, le regard des autres me bloque régulièrement mais en voyage je me dis que personne ne me connaît, donc moins de barrières psychologique.
J’aimeAimé par 1 personne
Hello, contente que ça te parle ! Effectivement le degré de nécessité dépend pour chacun mais je pense qu’une fois que tu y as pris goût tu auras toujours envie d’y retourner dans un futur plus ou moins proche 🙂 Et clairement c’est tout un apprentissage de soi, tu te retrouves seul(e) ce qui selon moi te rend plus authentique face aux autres, et c’est ça qui est top pour prendre confiance en soi ! Bon voyage 🙂
J’aimeJ’aime